The Earthmen
Il est nécessaire de replacer l’Australie sur la carte de la pop. Ce pays a contribué à fournir de nombreux groupes originaux et capables de signer des tubes à la pelle. Mais rares sont ceux qui pensent à regarder ce qu’il se passe là-bas.
Pourtant, pendant une poignée de minutes (la durée en fait de leur premier single « Cool Chick #59 », sorti en 1991), The Earthmen aurait du être au sommet, être les rois. Englobant l’héritage sixties et la folie noisy qui sévissait en Angleterre au début des années 90, la formation de Melbourne composera quelques chansons terrifiantes d’énergie et de fouillie pop.
Alors qu’ils étaient encore gamins, Scott Stevens, Aaron Goldberg, Nick Batterham, Glen Petters et Eric Prentice, signe sur le label Summershine Records qui les aide à presser en vinyls leurs singles. Aux Etats-Unis, ils se font un petit nom, aidé par le label Slumberland qui édite leurs singles là-bas et Seed Records qui diffuse un recueil. D’ailleurs en 1994, ils feront une tournée aux Etats-Unis, avec Velocity Girl ou Jupiter Sun.
Complice de Drop City et formation culte en son pays, le groupe représente une frange affranchie de la pop australienne, influencée par ce qui se faisait ailleurs mais tiraillée par l’envie de s’en détacher. Seulement The Earthmen, avec son deuxième album « Loved Walked In » (avec sa pochette qui fit scandale, représentant un couple nu), souffrira inévitablement du jeu des comparaisons. Face à Blur, James, Manic Street Preachers et tant d’autres, The Earthmen ne fait pas le poids pour les gens. Un album chatoyant et frénétique dont la plupart passa à côté. Dommage.
Pourtant, pendant une poignée de minutes (la durée en fait de leur premier single « Cool Chick #59 », sorti en 1991), The Earthmen aurait du être au sommet, être les rois. Englobant l’héritage sixties et la folie noisy qui sévissait en Angleterre au début des années 90, la formation de Melbourne composera quelques chansons terrifiantes d’énergie et de fouillie pop.
Alors qu’ils étaient encore gamins, Scott Stevens, Aaron Goldberg, Nick Batterham, Glen Petters et Eric Prentice, signe sur le label Summershine Records qui les aide à presser en vinyls leurs singles. Aux Etats-Unis, ils se font un petit nom, aidé par le label Slumberland qui édite leurs singles là-bas et Seed Records qui diffuse un recueil. D’ailleurs en 1994, ils feront une tournée aux Etats-Unis, avec Velocity Girl ou Jupiter Sun.
Complice de Drop City et formation culte en son pays, le groupe représente une frange affranchie de la pop australienne, influencée par ce qui se faisait ailleurs mais tiraillée par l’envie de s’en détacher. Seulement The Earthmen, avec son deuxième album « Loved Walked In » (avec sa pochette qui fit scandale, représentant un couple nu), souffrira inévitablement du jeu des comparaisons. Face à Blur, James, Manic Street Preachers et tant d’autres, The Earthmen ne fait pas le poids pour les gens. Un album chatoyant et frénétique dont la plupart passa à côté. Dommage.