Last Free Swans ! de Toyen
Sortie : 1992
Produit par Colin Stuart
Label : Bonton Music
Quelqu’un a dit un jour : « les années 90 semblent plus éloignées de nous que les années 60 ». Et ça parait tellement vrai lorsqu’on constate que la majorité des groupes indépendants de cette époque sont tombés dans l’oubli. C’est une grande erreur car durant ces années-là, ils furent nombreux à signer de véritables tubes à peine sortis du magasin de location de guitares.
Aussi, il est à la fois tout à fait logique et imparablement injuste que Toyen, formation tchèque, figure parmi les inconnus de la scène des nineties. Figure incourtounable et tutélaire en son pays, Toyen n’évoque rien dans le reste du monde. Quel dommage !
Car avec Last Free Swans !, en 1992, Toyen mérite le détour et se présente comme un des trésors cachés de la scène indie pop et shoegaze.
Simples, entraînants, tourbillonnants, hautement mélodiques, les titres (on peut citer « The Flower Inside », « Don’t turn away » ou encore « Freight Train ») charment d'entrée de jeu, sans se compliquer et en misant sur la mise en relief de refrains impeccables. Les guitares se mélangent énergiquement pour composer des ambiances dynamiques et saturées, sur lesquelles vient se poser la voix claire et forte de Petr Chromovsky. On retrouve cette fausse classe, mélange de timidité et de morgue qui faisait l'attrait de cette époque intemporelle.
La seule exception est peut-être cette guitare métallique tremblante, accompagnant la voix grave et lyrique sur « Perfect Person », le tout parsemé de distorsions fantomatiques, qui glisse vers un flou artistique plus assombri.
Toyen fait preuve également d’un incroyable don d’écriture avec des chansons au tempo plus catchy et à la production plus éclatante, signé Colin Stuart, qui une fois encore aura tant fait pour la scène tchèque.
C’est un goût pour la magie et l’évasion qui pousse le groupe à se risquer à de superbes ballades comme l’extraordinaire « Last Free Swans ! », joyaux shoegaze méconnu, qui s’ouvre sur une intro arabisante, s’immerge dans la féerie et la douceur avec sa guitare sèche, avant d’être zébré par des guitares électriques, ou encore le final « I am rolling », avec une ambiance entre piano-bar et dream-pop.
On retiendra tout de même, pour finir, le génial « Puppet Show », où tout y est, tout est dit, superbe titre accrocheur, qui se permet de n’avoir rien à envier aux autres tubes de l’époque.
Aussi, il est à la fois tout à fait logique et imparablement injuste que Toyen, formation tchèque, figure parmi les inconnus de la scène des nineties. Figure incourtounable et tutélaire en son pays, Toyen n’évoque rien dans le reste du monde. Quel dommage !
Car avec Last Free Swans !, en 1992, Toyen mérite le détour et se présente comme un des trésors cachés de la scène indie pop et shoegaze.
Simples, entraînants, tourbillonnants, hautement mélodiques, les titres (on peut citer « The Flower Inside », « Don’t turn away » ou encore « Freight Train ») charment d'entrée de jeu, sans se compliquer et en misant sur la mise en relief de refrains impeccables. Les guitares se mélangent énergiquement pour composer des ambiances dynamiques et saturées, sur lesquelles vient se poser la voix claire et forte de Petr Chromovsky. On retrouve cette fausse classe, mélange de timidité et de morgue qui faisait l'attrait de cette époque intemporelle.
La seule exception est peut-être cette guitare métallique tremblante, accompagnant la voix grave et lyrique sur « Perfect Person », le tout parsemé de distorsions fantomatiques, qui glisse vers un flou artistique plus assombri.
Toyen fait preuve également d’un incroyable don d’écriture avec des chansons au tempo plus catchy et à la production plus éclatante, signé Colin Stuart, qui une fois encore aura tant fait pour la scène tchèque.
C’est un goût pour la magie et l’évasion qui pousse le groupe à se risquer à de superbes ballades comme l’extraordinaire « Last Free Swans ! », joyaux shoegaze méconnu, qui s’ouvre sur une intro arabisante, s’immerge dans la féerie et la douceur avec sa guitare sèche, avant d’être zébré par des guitares électriques, ou encore le final « I am rolling », avec une ambiance entre piano-bar et dream-pop.
On retiendra tout de même, pour finir, le génial « Puppet Show », où tout y est, tout est dit, superbe titre accrocheur, qui se permet de n’avoir rien à envier aux autres tubes de l’époque.
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