Ferment de Catherine Wheel
Indispensable !
Sortie : 1992
Produit par Tim Friese-Greene
Label : Fontana
Impeccable, soigné, élégant, Catherine Wheel fera de son premier album un véritable coup de maître tant il n'y a rien à redire sur ce sommet.
Le goût très prononcé pour les mélodies fines et racées conjugué à des guitares incisives, permet d'inscrire Ferment dans le Top Ten des albums shoegaze anglais. En tout cas c'est un excellent et très accessible moyen de démarrer dans cet univers.
Voix exagérément raffinée, maestria sonore, guitares déchaînées, mélodies suaves, aucune imperfection ne vient perturber ces chansons de grandes classes. Le single "Black Metallic", les somptueux "Texture" ou "Indigo Is Blue" sont des exemples éminents du suprême rang que pouvait atteindre ce groupe repéré par Tim Friese-Greene, le membre de Talk-Talk qui se mua producteur pour l'occasion. C'est tourbillonnant, à force de lancer les guitares dans un vortex dévastateur, on ne sait plus où donner de la tête. Ici, les effets de pédales ne servent pas qu'à créer un brouillage opaque de saturation, mais à sublimer les parties de guitares, très travaillées et ornementées, ce qui donne lieu à de superbes passages instrumentaux. Entre le tubuesque "I want to touch you", et le fracassant « Bill and Ben », c’est tout un univers sombre, parfois violent, que dépeint le groupe, tout en restant raffiné et glamour.
Rob Dickinson a une façon de chanter toute particulière. Il ne fait qu’aspirer, ce qui donne du volume et de l’aération, tout en lui octroyant un petit côté gentleman et policé.
Catherine Wheel, c'est la distinction, le raffinement servi dans un fracas de guitares fabuleux, un style impeccable qui subjugue les compositions vers des brûlots enrobés de dorures et d'éclats. C'est lumineux, ébouriffant et énergique.
Une œuvre remarquable, petit bijou pop dans un écrin de verre.
Le goût très prononcé pour les mélodies fines et racées conjugué à des guitares incisives, permet d'inscrire Ferment dans le Top Ten des albums shoegaze anglais. En tout cas c'est un excellent et très accessible moyen de démarrer dans cet univers.
Voix exagérément raffinée, maestria sonore, guitares déchaînées, mélodies suaves, aucune imperfection ne vient perturber ces chansons de grandes classes. Le single "Black Metallic", les somptueux "Texture" ou "Indigo Is Blue" sont des exemples éminents du suprême rang que pouvait atteindre ce groupe repéré par Tim Friese-Greene, le membre de Talk-Talk qui se mua producteur pour l'occasion. C'est tourbillonnant, à force de lancer les guitares dans un vortex dévastateur, on ne sait plus où donner de la tête. Ici, les effets de pédales ne servent pas qu'à créer un brouillage opaque de saturation, mais à sublimer les parties de guitares, très travaillées et ornementées, ce qui donne lieu à de superbes passages instrumentaux. Entre le tubuesque "I want to touch you", et le fracassant « Bill and Ben », c’est tout un univers sombre, parfois violent, que dépeint le groupe, tout en restant raffiné et glamour.
Rob Dickinson a une façon de chanter toute particulière. Il ne fait qu’aspirer, ce qui donne du volume et de l’aération, tout en lui octroyant un petit côté gentleman et policé.
Catherine Wheel, c'est la distinction, le raffinement servi dans un fracas de guitares fabuleux, un style impeccable qui subjugue les compositions vers des brûlots enrobés de dorures et d'éclats. C'est lumineux, ébouriffant et énergique.
Une œuvre remarquable, petit bijou pop dans un écrin de verre.
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