Velvety / Dual de Hot Zex
Sortie : 1997
Produit par Hot Zex
Label : Hit Service
Une cassette qui rassemble sur chacune de ses faces, les EPs du groupe russe, faute de moyen, c’est le seul support qui a pu être monté, et aujourd’hui, elle fait l’objet d’un culte.
Hot Zex symbolise la jeunesse russe dans toute sa splendeur : bruyante, rebelle et sauvage. On pense souvent à Ned’s Atomic Dustbin, à Medicine ou à Curve tant ça va très très vite, guitares magiques balancées pardessus tête, rythme dansant secouant des façades immenses d’amplis, distorsions biscornues et industrielles.
Avec cette envie de faire exploser le volume sonore et de créer une masse de bruits inimaginables, Hot Zex s’amuse et fait un joli pied de nez à la bienséance.
Sur cette cassette, en valeur de démos et de coups d’essai, déjà la fougue et le goût pour l’expérimentation hédoniste. « Real Queen » est un magnifique titre shoegaze, indus et empli de sons distordus. Même si on entend plus les voix sur « No Way Out », le morceau reste cool et dansant. C’est comme si en Russie, on avait tout découvert d’un seul coup d’un seul : une explosion révolutionnaire, un boom d’innovations, une gerbe de trouvailles. Cela s’en ressent en termes de musique avec cette folie insatiable de vouloir tout mêler en même temps, avec précipitation et une innocence rafraîchissante. « Not from this space » devient dès lors un titre noir, artificiel, au climax tordu et crispant. On n’hésite pas à faire appel à toutes les techniques de studios possibles et imaginables : bandes à l’envers, boite à rythme, claviers, saturations des guitares à outrance, mixage de la voix en retrait, percussions.
Le résultat peut être confondant : sur le très beau « In your sonic dream », on jurerait entendre des voix douces de chérubins sous des froissements d’ailes de papillons cybernétiques.
Si « Loop City » invoque les esprits évanescent du funk, du dub ou du trip-hop, « Planets », plus tranquille, invoque lui celui de l’indie pop époque C-86, avec guitare folk, Rickenbacker au son clair et petite flûte. C’est comme si toutes les interdictions étaient tombés et que le groupe se lançait à corps perdu dans une découverte réjouissante. Une déferlante de musique énorme au son saturé. La pop, ainsi libérée de ses entraves, se découvre en Russie une nouvelle jeunesse. Et atteint parfois des sommets de grâce comme sur « Vevelty », chanson calme, reposée, magnifique avec des claviers somptueux et des samples symphoniques puis une glissée merveilleuse vers la saturation.
Sortie : 1997
Produit par Hot Zex
Label : Hit Service
Une cassette qui rassemble sur chacune de ses faces, les EPs du groupe russe, faute de moyen, c’est le seul support qui a pu être monté, et aujourd’hui, elle fait l’objet d’un culte.
Hot Zex symbolise la jeunesse russe dans toute sa splendeur : bruyante, rebelle et sauvage. On pense souvent à Ned’s Atomic Dustbin, à Medicine ou à Curve tant ça va très très vite, guitares magiques balancées pardessus tête, rythme dansant secouant des façades immenses d’amplis, distorsions biscornues et industrielles.
Avec cette envie de faire exploser le volume sonore et de créer une masse de bruits inimaginables, Hot Zex s’amuse et fait un joli pied de nez à la bienséance.
Sur cette cassette, en valeur de démos et de coups d’essai, déjà la fougue et le goût pour l’expérimentation hédoniste. « Real Queen » est un magnifique titre shoegaze, indus et empli de sons distordus. Même si on entend plus les voix sur « No Way Out », le morceau reste cool et dansant. C’est comme si en Russie, on avait tout découvert d’un seul coup d’un seul : une explosion révolutionnaire, un boom d’innovations, une gerbe de trouvailles. Cela s’en ressent en termes de musique avec cette folie insatiable de vouloir tout mêler en même temps, avec précipitation et une innocence rafraîchissante. « Not from this space » devient dès lors un titre noir, artificiel, au climax tordu et crispant. On n’hésite pas à faire appel à toutes les techniques de studios possibles et imaginables : bandes à l’envers, boite à rythme, claviers, saturations des guitares à outrance, mixage de la voix en retrait, percussions.
Le résultat peut être confondant : sur le très beau « In your sonic dream », on jurerait entendre des voix douces de chérubins sous des froissements d’ailes de papillons cybernétiques.
Si « Loop City » invoque les esprits évanescent du funk, du dub ou du trip-hop, « Planets », plus tranquille, invoque lui celui de l’indie pop époque C-86, avec guitare folk, Rickenbacker au son clair et petite flûte. C’est comme si toutes les interdictions étaient tombés et que le groupe se lançait à corps perdu dans une découverte réjouissante. Une déferlante de musique énorme au son saturé. La pop, ainsi libérée de ses entraves, se découvre en Russie une nouvelle jeunesse. Et atteint parfois des sommets de grâce comme sur « Vevelty », chanson calme, reposée, magnifique avec des claviers somptueux et des samples symphoniques puis une glissée merveilleuse vers la saturation.
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