Atmosphere de Jupiter Sun
Sortie : 1995
Produit par John Bowman
Label : Parasol
Cet album est composé de deux parties distinctes : cinq chansons qui étaient présentes dans le EP sorti l’année d’avant sur Slumberland, aux guitares évoquant les premiers singles de Ride, auxquelles s’ajoutent des nouveaux titres, plus doux et plus clairs.
La candeur se disperse tout du long de l’album, avec des mélodies qu’on ne croyait ne plus jamais entendre depuis l’indie pop anglaise des années 80 : car sur des titres comme « Throughts » ou « Inside this room », c’est l’esprit de Biff Bang Pow !, The Rain ou encore The Razorcuts, qui est convié. Des groupes que tout le monde a oubliés mais que les californiens remettent au goût du jour avec une vitalité toute nouvelle et innocente. Les amateurs du label Creation ne peuvent que s’extasier à l’écoute des adorables chansons que sont « Zookepeer » ou « Sometimes I feel fine », à la fois hyper cool et hyper doux. On note aussi quelques réminiscences pour les sixties avec l’enlevé « Seven Years » et son solo magique, très américain.
Au cours de la deuxième partie de l’album, qui correspond donc aux débuts du groupe, les guitares sont plus folles, plus sales, le rythme plus rapide mais les voix et les mélodies toujours aussi douces, dans un style shoegaze typique. Les membres de Jupiter Sun ont pour eux l’insouciance de la jeunesse. Car il faut être jeune, ou sacrément culotté, pour jouer avec autant de frénésie, guitares brandies et batterie affolée, tout en gonflant de niaiserie mielleuse ses ambitions mélodiques.
C’est donc au milieu d’un déchaînement ravissant de coups de caisses, de lignes de guitares adorables et divinement saturées, que s’amusent des chants candides, des « aaaaahhhaaaaaaaahhhh » béas et autres ravissements étonnamment légers pour une telle musique au son négligé. En plus d’être entraînante, un composition comme « Violet Interwine » peut se vanter d’associer avec un affront propre à ceux qui ont faim du monde, des arpèges divins à une mélodie immédiatement accessible, le tout avec des guitares saturées juste comme il faut, ni trop, ni pas assez. « Et comme dans tout album qui se respecte, la traditionnelle chanson calme (« Tomorrow ») est une pure merveille, mélangeant accélération et tempérance du rythme avec délicatesse extrême à la guitare, sans compter le chant, doux et agréable. L’album ensuite se termine sur « Supernova », incroyable déchaînement de guitares, jam psychédélique à n’en plus finir, absolument jouissif !
En ce qui concerne leur titre le plus célèbre, « Blow Up », avec ces tempêtes de saturations qui cèdent le pas le temps d’un refrain à se damner, et dont l’intro à la basse est tout simplement mortelle, beaucoup de groupes, et même la plupart existant actuellement, se saigneraient aux quatre veines, pour écrire une telle évidence.
Sortie : 1995
Produit par John Bowman
Label : Parasol
Cet album est composé de deux parties distinctes : cinq chansons qui étaient présentes dans le EP sorti l’année d’avant sur Slumberland, aux guitares évoquant les premiers singles de Ride, auxquelles s’ajoutent des nouveaux titres, plus doux et plus clairs.
La candeur se disperse tout du long de l’album, avec des mélodies qu’on ne croyait ne plus jamais entendre depuis l’indie pop anglaise des années 80 : car sur des titres comme « Throughts » ou « Inside this room », c’est l’esprit de Biff Bang Pow !, The Rain ou encore The Razorcuts, qui est convié. Des groupes que tout le monde a oubliés mais que les californiens remettent au goût du jour avec une vitalité toute nouvelle et innocente. Les amateurs du label Creation ne peuvent que s’extasier à l’écoute des adorables chansons que sont « Zookepeer » ou « Sometimes I feel fine », à la fois hyper cool et hyper doux. On note aussi quelques réminiscences pour les sixties avec l’enlevé « Seven Years » et son solo magique, très américain.
Au cours de la deuxième partie de l’album, qui correspond donc aux débuts du groupe, les guitares sont plus folles, plus sales, le rythme plus rapide mais les voix et les mélodies toujours aussi douces, dans un style shoegaze typique. Les membres de Jupiter Sun ont pour eux l’insouciance de la jeunesse. Car il faut être jeune, ou sacrément culotté, pour jouer avec autant de frénésie, guitares brandies et batterie affolée, tout en gonflant de niaiserie mielleuse ses ambitions mélodiques.
C’est donc au milieu d’un déchaînement ravissant de coups de caisses, de lignes de guitares adorables et divinement saturées, que s’amusent des chants candides, des « aaaaahhhaaaaaaaahhhh » béas et autres ravissements étonnamment légers pour une telle musique au son négligé. En plus d’être entraînante, un composition comme « Violet Interwine » peut se vanter d’associer avec un affront propre à ceux qui ont faim du monde, des arpèges divins à une mélodie immédiatement accessible, le tout avec des guitares saturées juste comme il faut, ni trop, ni pas assez. « Et comme dans tout album qui se respecte, la traditionnelle chanson calme (« Tomorrow ») est une pure merveille, mélangeant accélération et tempérance du rythme avec délicatesse extrême à la guitare, sans compter le chant, doux et agréable. L’album ensuite se termine sur « Supernova », incroyable déchaînement de guitares, jam psychédélique à n’en plus finir, absolument jouissif !
En ce qui concerne leur titre le plus célèbre, « Blow Up », avec ces tempêtes de saturations qui cèdent le pas le temps d’un refrain à se damner, et dont l’intro à la basse est tout simplement mortelle, beaucoup de groupes, et même la plupart existant actuellement, se saigneraient aux quatre veines, pour écrire une telle évidence.
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