20 mai 2007

Fiche artiste de Velocity Girl



Velocity Girl

"Les chansons rock sont dures, les chansons calmes sont molles, et nous, nous avons nos chansons qui sont ce qu'elles sont."
C'est par cette définition que le bassiste Kerry Riles résuma le mieux le son de Velocity Girl, et le shoegaze par extension.

Incongruité parmi le catalogue de Sub Pop, label célèbre pour être la maison-mère du mouvement grunge, a priori le strict opposé de la pop, retrouver Velocity Girl au sein de la structure de Seattle surprend, tant et si bien, qu'on finit par affubler le style du groupe, de l'étiquette, un brin moqueuse : "bubblegrunge". Pourtant ce choix n'est pas si étonnant lorsqu'on connait les connections avec K Records, le label de Calvin Jonhson ou bien l'amour sans borne de Kurt Cobain pour les filles des Vaselines ou de Shop Assistants.


Au départ, le groupe était constitué des quatre garçons, le chanteur/guitariste Archie Moore (également avec Black Tambourine), le bassiste Kelly Riles, le guitariste John Barnett, et le batteur Berny Grindel, rassemblés l'été 1988. Barnett quitte l'aventure dès le premier concert, et après avoir tourné sous forme de trio, la formation accepte volontiers la venue de la chanteuse Bridget Cross, l'année suivante. Ils choisissent donc de prendre comme nom le titre du ô combien single culte de Primal Scream, paru sur la compilation non moins culte, C-86.

Pionnier parmi les groupes d'indie pop US, Velocity Girl participera activement aux premiers pas de l'écurie Slumberland, avant de vite voler de ses propres ailes.

Le groupe fait paraître "Clock" sur une compilation, sort un premier EP, "I don't care if you go", mais se heurte déjà aux premiers problèmes : Grindell part, remplacé par Jim Spellman, de même pour Bridget Cross (on la verra plus tard avec Unrest ou Air Miami), remplacé par Sarah Shannon. Brian Melson, de feu Black Tambourine rejoint l'aventure. C'est avec cette mouture que le groupe perdurera jusqu'à sa séparation en 1996.

Avant ça, c'est le single "My Forgotten Favourite", qui à force de passer sur les ondes des college radio finira par leur ouvrir les portes de Sub Pop, enclin à diversifier sa musique après le pactole reçu grâce aux ventes de Nevermind.

Trois albums sortiront de plus en plus pop, faisant de Velocity Girl, une référence en matière d'indie rock.

Extrait vidéo :
Audrey's Eye

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