Marigolds de The Veldt
Sortie : 1992
Produit par Lincoln Fog
Label : Stardog Records
Le premier maxi de The Veldt est l'occasion de découvrir les débuts tâtonnants du groupe. Affectionnant les délires cosmiques, effrénés et saturés d'effets, parfois abusifs encore et mal assurés, The Veldt livrait déjà ici des curiosités. Le son est bien pesant, les riffs percutant, comme sur "She Stoops To Conquer", les distorsions agressives et la rythmique implacable, presque sombre, à l'instar de la basse de "Tinsel Town". Mais on retrouve aussi une envie folle d'en découdre avec un psychédélisme féerique. Que ce soit au niveau de la pochette, toujours aussi kitch chez le groupe, au niveau des arrangements, apportant une couleur magique à des morceaux, qui pourtant démarrait lourdement, comme sur le très bon "Pleasure Toy", ou aux mélodies incandescentes, le sens de la pop n'est jamais laissé à l'abandon.
Pour l'instant, le groupe n'a pas trouvé encore son style propre, évoluant soit dans une musique entêtante, soit euphorisante. Ainsi "CCCP" ressemble à du Chapterhouse.
Mais là où The Veldt se détache des autres groupes du mouvement shoegazing, c'est dans leur groove inimitable, insufflé par les frères black que sont Daniel Chavis et Danny Chavis, qu'on perçoit dans le chant ou au cours des jungles servis en interlude, sorte de mix radio funk et soul. Style génial qu'on allait surtout retrouver sur l'excellent album Afrodisiac, sorti deux ans plus tard.
Et là où le groupe se détache aussi, c'est surtout dans sa capacité à faire preuve d'un réel talent pour enchanter et servir de purs joyaux délicieux : "Willow Tree" est ainsi une des plus belles chansons jamais écrite, et reste, malgré sa simplicité d'écriture, une des plus évocatrice du mouvement shoegazing. L'intensité du chant de Daniel Chavis, la douceur de début, les saturations de fin, les mélodies cristallines, tout y est, et l'ensemble fait tout simplement rêver.
Sortie : 1992
Produit par Lincoln Fog
Label : Stardog Records
Le premier maxi de The Veldt est l'occasion de découvrir les débuts tâtonnants du groupe. Affectionnant les délires cosmiques, effrénés et saturés d'effets, parfois abusifs encore et mal assurés, The Veldt livrait déjà ici des curiosités. Le son est bien pesant, les riffs percutant, comme sur "She Stoops To Conquer", les distorsions agressives et la rythmique implacable, presque sombre, à l'instar de la basse de "Tinsel Town". Mais on retrouve aussi une envie folle d'en découdre avec un psychédélisme féerique. Que ce soit au niveau de la pochette, toujours aussi kitch chez le groupe, au niveau des arrangements, apportant une couleur magique à des morceaux, qui pourtant démarrait lourdement, comme sur le très bon "Pleasure Toy", ou aux mélodies incandescentes, le sens de la pop n'est jamais laissé à l'abandon.
Pour l'instant, le groupe n'a pas trouvé encore son style propre, évoluant soit dans une musique entêtante, soit euphorisante. Ainsi "CCCP" ressemble à du Chapterhouse.
Mais là où The Veldt se détache des autres groupes du mouvement shoegazing, c'est dans leur groove inimitable, insufflé par les frères black que sont Daniel Chavis et Danny Chavis, qu'on perçoit dans le chant ou au cours des jungles servis en interlude, sorte de mix radio funk et soul. Style génial qu'on allait surtout retrouver sur l'excellent album Afrodisiac, sorti deux ans plus tard.
Et là où le groupe se détache aussi, c'est surtout dans sa capacité à faire preuve d'un réel talent pour enchanter et servir de purs joyaux délicieux : "Willow Tree" est ainsi une des plus belles chansons jamais écrite, et reste, malgré sa simplicité d'écriture, une des plus évocatrice du mouvement shoegazing. L'intensité du chant de Daniel Chavis, la douceur de début, les saturations de fin, les mélodies cristallines, tout y est, et l'ensemble fait tout simplement rêver.
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